L’ÉTÉ 2020 AU JARDIN DE QUENTIN

Cet été, on essaye de récupérer après cette longue période inédite de pandémie, confinement, etc …, tout en maintenant la vigilance devant le covid-19, cet inconnu.
Aurore et Philippe ont dû faire appel, deux samedis consécutifs, à l’aide de leurs amapiens.
Un premier pour effeuiller les tomates qui avaient besoin de lumière pour murir et où le mildiou menaçait de s’installer. C’était urgent.
Un deuxième pour soigner aubergines et poivrons : distribution de « petite bêtes » dans le cadre de la lutte intégrée contre les parasites, mise en place de ficelles qui serviront de tuteurs et attache des pieds aux ficelles.
Ces demi-journées au jardin ont un triple avantage :
1 – C’est un apport précieux pour des tâches très chronophages et ponctuelles qui évite ainsi aux travailleurs des heures supplémentaires épuisantes.
2 – C’est l’occasion pour les amapiens de voir comment et où sont cultivés leurs légumes, de comprendre les problématiques de l’agriculture en général, de la bio en particulier.
3 – Ce sont des moments agréables pour tous, on se remonte le moral, on crée des relations plus franches et sincères entre producteurs et consommateurs. On redonne du sens à notre engagement « AMAP »
J’en ai profité bien sûr pour vous faire quelques photos, surtout à destination de ceux qui ont regretté de ne pas avoir pu venir.

LES SERRES DE SOLANACÉES ET HARICOTS :

Ce petit sachet contient des
acariens vivants prédateurs des
autres acariens qui détruisent
les cultures. C’est la lutte
intégrée. On en met un pied sur
deux.
Aurore et Philippe mettent aussi
des bourdons pour polliniser les
fleurs.

Les tomates mûrissent,

Voici des aubergines,

et les concombres

et aussi les haricots violets… qui verdissent à la cuisson

DEHORS

Les plants de poireaux ont été livrés avec 15 jours d’avance. Pris au dépourvu, Philippe a dû mettre le paquet pour préparer le terrain (il a fallu arracher toutes les betteraves) et planter les bébés poireaux. Une personne conduit le tracteur et trois autres sont assises à l’arrière et distribuent les plants un à un pendant que le tracteur avance.
Au fond, ce sont salades, blettes italiennes, oignons, betteraves, courgettes (très en retard)
topinambours…

Les pommes de terre de conservation, plantées pour l’hiver, ont été noyées lors des fortes pluies de printemps. Leur récolte est compromise.
Les courges sortent de terre. Les patates douces à côté de la serre en verre, devraient être au rendez-vous.
Cela fait maintenant 3 ans qu’Aurore et Philippe ont amorcé la conversion bio des serres du grand-père. Seules les carottes et les cultures qui alternent avec elles ne sont pas bio (un seul traitement non bio sur les carottes en début de culture, aucun traitement sur les autres)
Voilà. Un bel été s’annonce. Nous vous le souhaitons tranquille, reposant et gourmand.. !
HE pour Aurore et Philippe le 8 juillet 2020